Dans le cadre d'une série de projets ambitieux de durabilité, Morgan Sindall Group, la société mère de BakerHicks, veut transformer le paysage en créant neuf nouvelles zones boisées, en partenariat avec le domaine de Blenheim dans l'Oxfordshire, en plantant plus d'un quart de million d'arbres.
Ce projet doit être réalisé en collaboration avec Grown In Britain, une organisation indépendante à but non lucratif que le groupe a aidé à mettre sur pied en 2011, qui s'attache à faire revivre des forêts par des investissements et certifie les produits britanniques à base de bois.
Une coulée verte
Les forêts et zones boisées apportent de nombreux avantages comme celui d'absorber et de stocker le carbone de l'atmosphère, de réguler la température et de purifier l'air. Le projet va permettre une nette amélioration de la biodiversité dans la région en augmentant la qualité des sols, de l'air et des eaux.
Morgan Sindall va subventionner et aider à concevoir et créer les zones boisées, en collaboration avec Nicholsons, une entreprise forestière de la région des Cotswolds. Les bois intégreront 28 essences forestières soigneusement choisies comprenant des charmes, des tilleuls, des érables sycomores, des cerisiers sauvages, des chênes, des érables planes, des aulnes et des hêtres dans les zones mixtes, avec un sous-bois d'espèces d'arbustes ligneux comme les noisetiers, les aubépines, les viornes, les fusains et les cornouillers, afin de créer un écosystème diversifié et autonome. Des essences expérimentales seront aussi plantées afin d'évaluer leur résistance au climat, ainsi qu'un petit pourcentage de conifères pour fournir un habitat hivernal à la faune sauvage.
On espère que ce projet, qui va régénérer la forêt dans les vallées de la Dorn et de la Glyme sur le domaine de Blenheim, ne sera que le premier d'une longue série pour le groupe.
Une réflexion à long terme
Bien que son impact soit immédiat sur la biodiversité, la prévention de l'érosion des sols et l'assainissement des eaux, ce projet constituera aussi un patrimoine qui captera au cours du quart de siècle à venir un total de 22 000 tonnes de carbone.
Le projet vise aussi à fixer de nouvelles normes en matière d'audit et de transparence, avec une surveillance des modifications dans l'air, les eaux et les sols, et un relevé des niveaux de carbone utilisant des technologies de pointe telles que les drones à intelligence artificielle, afin de mesurer les modifications environnementales.
Grâce à l'expérience et les connaissances acquises au cours du projet, il est aussi prévu que des zones boisées soient désormais intégrées dans un grand nombre de futurs projets de construction de logements, de développement et de rénovation urbaine conçus par le groupe.
Une collaboration avant-gardiste
Ce projet sera le premier programme de ce type à être patronné par la Forest Canopy Foundation (FCF), un partenariat à but non lucratif regroupant, sous l'égide d'une fondation, des compagnies forestières privées souhaitant prouver leur rigueur technique et leur qualité dans la création de zones boisées.
En partenariat avec Grown in Britain, afin d'auditer de manière indépendante à la fois les fournisseurs experts et les programmes de reboisement, la fondation mesure les valeurs entièrement naturelles telles que l'assainissement des eaux et de l'air et l'enrichissement des sols, dans le but de partager et de faire mieux comprendre l'intérêt de créer des zones boisées.
Liz Nicholson de la FCF, a qualifié l'investissement de Morgan Sindall d'avant-gardiste en ce qu'il ouvre une voie que d'autres pourront emprunter. La fondation se charge d'attribuer une valeur au capital naturel pour permettre aux compagnies d'investir dans des projets environnementaux d'une manière quantifiable, et de développer des dispositifs de présentation des investissements ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) devant les conseils d'administration.